Le langage entrepreneurial : une nouvelle grammaire
Les PowerPoint surchargés, les mails impersonnels, les présentations lues ne conviennent plus. Il faut maitriser l’art de la communication, être un acteur, vivre son discours, incarner ses paroles, faire partager son expérience.
Mais pas n’importe comment, avec une langue simple, directe, narrative, visuelle et iconique pour produire de l’impact.
Alors, comment maîtriser cette nouvelle grammaire rapidement en évitant les impairs ?
1. Parler français
La tentation des anglicismes est devenue trop fréquente, elle peut nuire à la compréhension et même au sérieux de la présentation. Quand un jeune entrepreneur parle de « closer la session », on ne peut s’empêcher de sourire.
2. Pratiquer et répéter son « pitch ».
Le pitch a toujours la même structure :
- ce que je suis (mon identité),
- ce que je fais (mon activité),
- le problème à résoudre,
- la solution que je propose
- ma valeur ajoutée par rapport aux autres.
3. Délimiter son positionnement :
- Connaitre son public cible
(ses besoins, ses attentes, ses objectifs, ses enchantements et irritants…)
- Délimiter ses atouts
(avantages de mon offre, arguments en faveur de ma prestation, mon expertise)
- Cerner les points forts de la concurrence (pour démonter leurs armes)
- En déduire notre différence, ce que nous apportons de plus, en quoi nos prestations sont uniques, peu copiables et difficilement achetables ailleurs.
- Et surtout, être factuel, nommer les personnes et les entreprises à qui l’on s’adresse, identifier leurs contraintes, leurs problèmes, chiffrer ses objectifs, parler de ses réalisations et de ses réussites.
Pour s’exprimer avec efficacité, formuler ses convictions, créer son récit, développer son narratif, il faut toujours bien préparer son pitch, le répéter, en évitant si possible anglicismes sources d’incompréhension, de contestation et d’irritations.
Nos consultants Indiciel, accompagnent les dirigeants dans leur prise de parole.
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