Innover et évoluer avec le "Design Thinking"
À l’ère des promesses et de la croyance, succède celle de l’expérience. L’usager ne veut plus subir, il faut obtenir son adhésion. C’est donc la conception même des produits et des services qui est ébranlée. Mais un problème trouve toujours sa solution avec le « Design Thinking ».
Difficile à traduire et né en 1991 à Stanford en Californie, le Design Thinking n’est pas un concept nouveau, mais on l’a redécouvert, car la boîte à outils qu’il propose contribue à une rigueur managériale qui s’accorde parfaitement aux exigences actuelles : aller vite, suivre les tendances et surtout rester concentré sur les usages et les gens.
Le Design Thinking n’est pas nouveau parce qu’il applique des méthodologies éprouvées : études qualitatives ( focus group, groupes de créativité, tests…in vitro) et ethnographiques (observations in situ) pour en extraire des « users stories » et en déduire des solutions utiles.
Cette démarche centrée sur l’humain permet d’activer trois leviers essentiels pour l’innovation: la désirabilité (l’entreprise s’efface derrière son client), la faisabilité (un prototypage, même rudimentaire, intervient très tôt dans le processus) et la viabilité (la dimension économique est d’emblée prise en compte).
Véritable fabrique de l’innovation, le Design Thinking requiert toutefois un accompagnement pour organiser, animer et analyser les ateliers d’une part, et faciliter l’acceptation de leurs résultats en interne d’autre part.
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Ils font appel au design thinking :